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|  | D’où vient l’Alliance Réformée Mondiale (ARM) ? |  | 
|  | 1875  1891  1948  1970  1982  1989  1997  |  | 
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|  | Résumé de l’action de l’ARM au cours du siècle passé |  | 
|  | Dès
  son début, il y a 126 ans, l’ARM a joué un rôle important à différents
  moments de l’histoire, tentant d’être fidèle à son Dieu contre différentes
  forces du mal. De manières diverses et sincères, nous avons essayé d’être
  fidèles à nos objectifs, en renforçant l’unité et le témoignage des Eglises
  réformées.  |  | 
|  | Extrait
  d’une conférence donnée en anglais à l’Eglise Protestante de Genève, |  | 
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|  | Les Eglises
  réformées réagissent |  | 
|  | Les
délégués à la 23ème Assemblée
générale (Debrecen, 1997) ont demandé à
l’unanimité aux Eglises membres de l’Alliance de
s’engager dans un processus d’identification, de formation
et de confession de foi à tous les niveaux de leur vie, à
propos de l’injustice économique et de la destruction de
l’environnement. Dans cet appel à un processus des
Eglises, trois termes sont particulièrement importants. FormationL’appel
  interpelle les Eglises réformées afin qu’elles aident leurs membres à mieux
  saisir les processus économiques, leurs conséquences pour la vie des gens, et
  les menaces croissantes sur l’environnement, et qu’elles les motivent pour
  travailler à des changements constructifs. Confession
  de foiLes
  chrétiens réformés croient à la souveraineté de Dieu sur l’ensemble de la
  création. La recherche de la justice économique et de l’intégrité écologique
  ne correspond pas seulement à un impératif éthique ou moral. L’injustice
  économique au niveau mondial et la destruction de l’environnement mettent en
  cause notre qualité de disciples authentiques de Jésus Christ. TousNous ne
  pouvons abandonner ces questions aux politiciens et aux experts. C’est l’ensemble
  de la famille réformée qui doit s’en informer et les aborder de façon
  concrète. Un engagement actif pour la justice de toute la création est une
  exigence fondamentale de notre foi réformée. L’appel s’adresse à toutes les Eglise de l’ARM à tous
  les niveaux de leur vie. C’est un appel qui demande un processus d’Eglise
  impliquant l’ensemble de la famille. L’ARM fera tout son possible pour venir
  en aide aux Eglises membres afin qu’elles s’engagent dans ce processus, mais
  l’important, c’est l’engagement lui-même. |  | 
|  | 23ème
  Assemblée générale (Debrecen, 1997) |  | 
|  | Document de l’Alliance Réformée
  Mondiale |  | 
|  | Confession
  de foi (confession of faith) face à l'injustice économique et à la
  destruction écologique Faire alliance pour la justice 
 Introduction 1. En
  réponse à l'appel urgent présenté par les Églises membres d'Afrique australe
  qui se sont rencontrées à Kitwe en 1995, et consciente du caractère de plus
  en plus urgent de la question de l'injustice économique mondiale et de la
  destruction de l'environnement, la 23ème Assemblée générale (Debrecen,
  Hongrie, 1997) avait invité les Églises membres de l'Alliance réformée mondiale
  à entrer dans un processus de «reconnaissance, d'éducation et de confession»
  (processus confessionis). Les Églises ont réfléchi sur le texte d'Esaïe 58,6 «…briser
  les chaînes de l'oppression et le joug de l'injustice, et libérer les
  opprimés», alors qu'elles entendaient les cris de leurs frères et sœurs
  du monde entier et se rendaient compte des menaces qui pèsent sur la création
  en tant que don de Dieu. 2. Depuis
  lors, neuf Églises membres se sont engagées par une déclaration de foi (faith
  stance);certaines sont en train d'entrer dans un processus d'alliance ;
  d'autres ont étudié la question et en sont arrivées à reconnaître la
  profondeur de la crise. En outre, l'Alliance réformée mondiale, - en
  partenariat avec le Conseil œcuménique des Églises,  3. Réunis
  à Accra (Ghana) en Assemblée générale de l'Alliance réformée mondiale, nous
  sommes allés visiter les prisons d'esclaves d'Elmina et de Cape Coast, où des
  millions d'Africains ont été traités en marchandises, vendus et soumis à
  l'horreur de la répression et de la mort. Les cris qui proclament « plus
  jamais cela » sont démentis par la persistance des réalités du trafic d'êtres
  humains et par l'oppression due au système économique mondial. 4.
  Aujourd'hui, nous en arrivons à prendre une décision qui engage notre foi
  (faith commitment). Lire
  les signes des temps 5. Nous
  savons que la création continue de gémir, qu'elle est réduite en esclavage,
  qu'elle attend d'être libérée (Romains 8, 22). Les cris de ceux qui souffrent
  nous interpellent, ainsi que les blessures de la création elle-même. Nous
  voyons un rapport tragique entre les souffrances des personnes et les
  dommages causés au reste de la création. 6. Les
  signes des temps sont maintenant encore plus inquiétants, et il convient de
  les interpréter. Les racines de ces menaces massives envers la vie sont avant
  tout le résultat d'un système économique injuste défendu et protégé par de
  puissants moyens politiques et militaires. Les systèmes économiques sont une
  question de vie ou de mort. 7. Nous
  vivons dans un monde scandaleux qui refuse l'appel de Dieu à la vie pour
  tous. Le revenu annuel des personnes les plus riches, représentant 1% de la
  population du monde, est égal à celui des 57% les plus pauvres, et 24.000
  personnes meurent chaque jour des conséquences de la misère et de la
  malnutrition. La dette des pays pauvres ne cesse de croître, alors que
  ceux-ci ont déjà remboursé plusieurs fois le montant des emprunts initiaux.
  Des guerres, déclenchées par la recherche de ressources, coûtent la vie à des
  millions de gens, tandis que des millions d'autres meurent des suites de
  maladies qu'on aurait pu prévenir. La pandémie universelle du VIH/sida
  atteint la vie dans toutes les parties du monde et touche les plus pauvres,
  là où il est impossible de se procurer des médicaments génériques. La
  majorité des personnes pauvres sont des femmes et des enfants, et le nombre
  des gens vivant dans la pauvreté absolue avec moins d'un dollar (États Unis)
  par jour continue d'augmenter. 8. La
  politique de croissance illimitée dans les pays industrialisés, et la
  recherche du profit par les sociétés transnationales ont abouti au pillage de
  la planète et endommagé sérieusement l'environnement. En 1989, c'était chaque
  jour qu'une espèce disparaissait, vers 2000, c'était chaque heure. Le
  changement climatique, la diminution des réserves de poisson, la
  déforestation, l'érosion des sols et les menaces qui pèsent sur l'eau douce
  font partie de ces conséquences tragiques. Des groupes humains sont
  désorganisés, des moyens d'existence sont perdus, les régions côtières et les
  îles du Pacifique sont menacées de submersion et les tempêtes augmentent. Des
  taux élevés de radioactivité menacent la santé et l'environnement. Des formes
  de vie et des connaissances culturelles sont brevetées en vue de profits
  financiers. 9. Cette
  crise se rattache directement au développement de la mondialisation
  économique néolibérale qui se fonde sur les convictions suivantes : 10. Il
  s'agit là d'une idéologie qui prétend être la seule possible, sans solution
  de rechange, qui demande un flot incessant de sacrifices de la part des
  pauvres et de la création. Elle fait la promesse fallacieuse de sauver le
  monde grâce à la création de richesse et à la prospérité, affirmant sa
  primauté sur la vie et exigeant une soumission absolue, équivalant à de
  l'idolâtrie. 11. Nous
  reconnaissons le caractère démesuré et complexe de la situation. Nous ne
  recherchons pas de réponse simpliste. Parce que nous sommes à la recherche de
  la vérité et de la justice et que nous regardons à travers les yeux des
  personnes qui sont pauvres et qui souffrent, nous voyons bien que le
  (dés)ordre mondial actuel a ses racines dans un système économique
  extrêmement complexe et immoral qui est défendu par un empire. Par le terme
  d'« empire », nous entendons le concours de pouvoirs économiques, culturels,
  politiques et militaires constituant un système de domination sous la
  conduite de nations puissantes en vue de protéger et de défendre leurs
  intérêts. 12. En
  économie libérale classique, l'état est là pour protéger la propriété et les
  contrats privés dans le cadre du marché concurrentiel. Grâce aux luttes du
  mouvement ouvrier, l'état a commencé à réguler les marchés et à veiller au
  bien-être du peuple. Depuis les années 1980, du fait de la
  transnationalisation du capital, le néolibéralisme a entrepris le
  démantèlement des fonctions de protection sociale de l'état. Sous le
  néolibéralisme, l'objectif de l'économie consiste à augmenter les profits et
  le rendement pour les propriétaires des capitaux de production et de
  financement, tout en en excluant la majorité de la population et en traitant
  la nature comme une marchandise. 13. Les
  marchés sont devenus mondiaux, tout comme les institutions politiques et
  juridiques qui les protègent. Le gouvernement des États-Unis d'Amérique et
  ses alliés, avec les institutions internationales de la finance et du
  commerce (Fonds monétaire international, Banque mondiale, Organisation
  mondiale du commerce) utilisent des alliances politiques, économiques ou
  militaires pour protéger et avantager les intérêts des détenteurs de
  capitaux. 14. Nous
  constatons la convergence dramatique entre la crise économique d'une part, et
  l'intégration de la mondialisation économique et de la géopolitique d'autre
  part, le tout étant appuyée par l'idéologie néolibérale. Il s'agit d'un
  système mondial qui défend et qui protège les intérêts des puissants. Ce
  système affecte et enchaîne tout le monde. En termes bibliques, ce genre de
  système d'accumulation de la richesse aux dépens des pauvres est une forme
  d'infidélité à l'égard de Dieu et porte la responsabilité de souffrances
  humaines qui auraient pu être évitées, et cela s'appelle Mammon. Jésus nous
  dit que nous ne pouvons servir à la fois Dieu et Mammon (Luc 16,13). Confession
  de foi (confession of faith) face à l'injustice économique et à la
  destruction écologique 15. Une
  décision engageant notre foi (faith commitment) peut être exprimée de
  diverses manières en fonction des traditions régionales et théologiques:
  comme confession (confession), comme acte de confesser notre foi avec
  d'autres (confessing together), comme déclaration de foi (faith stance),
  comme décision d'être fidèles à l'alliance de Dieu. Nous choisissons le mot
  confession, non dans le sens d'une confession doctrinale classique, -
  l'Alliance réformée mondiale n'étant pas habilitée à faire ce genre de
  confession - , mais pour manifester la nécessité et l'urgence d'une réponse
  concrète aux problèmes de notre temps et à l'appel de Debrecen. Nous invitons
  les Églises membres à recevoir notre témoignage commun et à y répondre. 16.
  Prenant appui sur notre tradition réformée, et ayant lu les signes des temps,
  l'Assemblée générale de l'Alliance réformée mondiale affirme que la justice
  économique au niveau mondial est un élément essentiel pour l'intégrité de
  notre foi en Dieu et pour notre qualité de disciples en tant que chrétiens.
  Nous croyons que l'intégrité de notre foi est en jeu si nous gardons le
  silence ou si nous refusons d'agir face au système actuel de la
  mondialisation économique néolibérale, en conséquence de quoi, nous faisons
  cette confession (we confess), devant Dieu et les uns en face des autres. 17. Nous
  croyons en Dieu, le Créateur, celui qui maintient toute vie, qui nous appelle
  à être ses partenaires dans la création et la rédemption du monde. Nous
  vivons dans la promesse que Jésus Christ est venu afin que tous aient la vie
  en plénitude (Jean 10,10). Guidés et soutenus par le Saint-Esprit, nous nous
  ouvrons à la réalité de notre monde. 18. Nous
  croyons que Dieu est souverain sur toute la création. « Au Seigneur, la
  terre et ses richesses » (Psaume 24,1). 20. Nous
  croyons que Dieu a fait une alliance avec toute la création (Genèse 9,8-12).
  Dieu a suscité sur terre une communauté fondée sur la perspective de la
  justice et de la paix. L'alliance est un don de la grâce qui ne saurait être
  vendu au marché (Esaïe 55,1). C'est une économie de grâce pour toute la création
  et ses habitants. Jésus montre qu'il s'agit d'une alliance sans exclusive
  dans laquelle les pauvres et les marginaux sont des partenaires
  préférentiels, et il nous appelle à placer la justice « envers ces plus
  petits » (Matthieu 25,40) au centre de la vie de la communauté. Toute la
  création est bénie et intégrée dans cette alliance (Osée 2,18 ss.). 22. Nous
  croyons que toute économie, dans la maison de la vie qui nous a été donnée
  par l'alliance de Dieu en vue de protéger la vie, doit rendre compte devant
  Dieu. Nous croyons que l'économie existe pour être au service de la dignité
  et du bien-être des personnes dans la communauté humaine, dans les limites de
  ce que la création peut supporter. Nous croyons que les êtres humains sont
  appelés à choisir Dieu plutôt que Mammon et que confesser notre foi est un
  acte d'obéissance. 24. Nous
  croyons que Dieu est un Dieu de justice. Dans un monde de corruption,
  d'exploitation etde convoitise, Dieu est, de façon toute spéciale, le Dieu
  des indigents, des pauvres, des exploités, de ceux à qui on fait du tort et
  que l'on maltraite (Psaume 146,7-9). Dieu demande des relations justes avec
  toute la création. 26. Nous
  croyons que Dieu nous appelle à nous tenir aux côtés de ceux et celles qui
  sont victimes de l'injustice. Nous savons ce que le Seigneur demande de nous:
  pratiquer la justice, aimer la miséricorde et marcher humblement avec Dieu
  (Michée 6,8). Nous sommes appelés à nous dresser contre toute forme d'injustice
  économique et écologique, «afin que le droit jaillisse comme les eaux et
  la justice comme un torrent intarissable» (Amos 5,24). 28. Nous
  croyons que Dieu nous appelle à entendre les cris des pauvres et les
  gémissements de la création, ainsi qu'à suivre la trace de la mission
  publique de Jésus Christ, venu pour que tous aient la vie, et qu'ils
  l'aient en plénitude (Jean 10,10). Jésus apporte la justice à ceux et
  celles qui sont opprimés et donne du pain à ceux et celles qui ont faim; il
  libère les prisonniers et rend la vue aux aveugles (Luc 4,18); il apporte
  soutien et protection à ceux et celles qui sont brisés, aux étrangers, aux
  orphelins et aux veuves. 30. Nous
  croyons que Dieu appelle les hommes, les femmes, les enfants de tous lieux à
  se rassembler, riches et pauvres, pour soutenir l'unité de l'Église et sa
  mission, afin que la réconciliation, à laquelle le Christ nous appelle,
  devienne visible. 32. Nous
  croyons que nous sommes appelés, par l'Esprit, à rendre compte de l'espérance
  qui est en nous par Jésus-Christ, et nous croyons que la justice prévaudra et
  que la paix règnera. 33. Nous
  nous engageons à rechercher une alliance universelle pour la justice
  économique et écologique dans la maison de Dieu. 34. Nous confessons
  humblement cette espérance, sachant que nous aussi nous sommes sous le
  jugement de la justice de Dieu. 35. Nous
  croyons, dans l'obéissance à Jésus Christ, que l'Église est appelée à la
  confession, au témoignage et à l'action, même si les autorités et la loi
  humaines devaient l'interdire et s'il devait en résulter châtiments et
  souffrances (Actes 4,18 ss.). Jésus est le Seigneur. 36. Nous
  nous joignons à la louange envers Dieu, Créateur, Rédempteur, Esprit, qui a «
  jeté les puissants à bas de leurs trônes et élevé les humbles, comblé les
  affamés de biens et renvoyé les riches les mains vides » (Luc 1,52 s.). Faire
  alliance pour la justice 37. En
  confessant ensemble notre foi, nous faisons alliance, dans l'obéissance à la
  volonté de Dieu, par un acte de fidélité, en solidarité réciproque et dans
  des relations responsables. Cela nous lie les uns aux autres pour travailler
  en faveur de la justice économique et écologique, à la fois dans le contexte
  mondial et dans nos divers cadres régionaux et locaux. 38. Sur
  cette voie qui nous est commune, certaines Églises ont déjà exprimé leur
  engagement par une confession de foi. Nous les exhortons à traduire cette
  confession en actes concrets, tant sur le plan régional que localement.
  D'autres Églises ont déjà commencé à s'engager dans ce processus; nous les
  exhortons à aller plus loin, au moyen de l'éducation, de la confession et de
  l'action. Aux autres Églises qui se situent encore au stade de la
  reconnaissance du problème, nous demandons, sur la base de notre
  responsabilité mutuelle dans cette alliance, d'approfondir le stade de
  l'éducation et d'avancer vers celui de la confession. 42.
  Et maintenant, nous proclamons avec passion que nous allons nous engager,
  nous-mêmes, notre temps et notre énergie, en vue de changer, de renouveler et
  de restaurer l'économie et la terre, en choisissant la vie afin que nos
  descendants et nous puissions vivre (Deutéronome 30,19). |  | 
|  | Traduction française par Paul Lowenthal, 10.08.04 |  | 
|  |  |  | 
|  | CONCLUONS
  UNE ALLIANCE POUR SAUVER  |  | 
|  | Dans le baptême, chacun de nous est appelé à se tourner des
  puissances des ténèbres vers la lumière de Jésus Christ. Il y a une prise de
  conscience croissante au sein de l’Église à propos du fait que l’actuel ordre
  économique met de plus en plus de pouvoir entre les mains d’institutions qui
  ne rendent pas de comptes, traite des personnes comme des choses, pille et
  dépouille la terre. Nous croyons que cela touche le cœur de notre confession
  de foi. C’est pourquoi nous voulons vivre notre baptême de la façon suivante
  :  Nous
  concluons une alliance pour faire face aux ténèbres qui se répandent dans
  notre monde, et au nom de Jésus Christ, le Seigneur de toute vie, nous nous
  élevons contre tout ce qui va à l’encontre de sa promesse de vie en plénitude
  pour le monde.  -
  C’est pourquoi nous ne voulons pas placer notre
  espérance dans des choses, mais dans l’Esprit de Dieu dispensateur de vie.  Nous
  concluons une alliance, en vue de prier l’Esprit de Dieu, pour qu’il nous
  conduise dans le discernement du pouvoir qui donne la vie aux peuples du
  monde, et pour que nous nous opposions à ce qui amène la souffrance et la
  mort.  -
  C’est pourquoi nous cheminerons avec ceux qui souffrent
  et sont blessés et, comme des acteurs du Dieu de vie, nous nous opposons aux
  pouvoirs de la mort.  Nous
  concluons une alliance pour faire partie de la mission de Dieu qui affronte
  le dieu de la richesse, Mammon.  -
  C’est pourquoi nous nous efforcerons d’être plus disposés à être partenaires
  de ceux et celles qui sont dans le besoin  Nous
  concluons une alliance contre la violence faite à l’environnement et pour
  agir afin d’accroître le respect et l’amour envers la création.  -
  C’est pourquoi nous cherchons par tous les moyens à
  sauvegarder les ressources.  Nous
  concluons une alliance pour témoigner contre la répartition inégale des
  ressources dans notre société, et manifestons notre solidarité avec ceux qui
  souffrent des effets de cet empire financier mondial.  -
  C’est pourquoi nous avancerons comme des signes de la
  grâce de Dieu, et travaillerons avec ceux qui cherchent à construire une
  société juste.  Nous
  concluons une alliance pour vivre une spiritualité ouverte sur l’avenir,
  donnant la vie à toutes les générations, exprimant  -
  C’est pourquoi nous voulons consacrer du temps pour
  faire grandir notre relation avec le Dieu de grâce et de vérité.  Nous
  concluons une alliance au niveau mondial avec d’autres : nous nous engageons
  nous-mêmes, avec notre temps et notre énergie, pour concrétiser l’appel au
  changement, au renouvellement, à la restauration de l’économie et de la
  terre.  -
  C’est pourquoi nous choisissons la vie, afin que nous et
  nos descendants puissions vivre dans un monde juste.  |  | 
|  | Alliance réformée mondiale : Assemblée générale 2004 Pour l’engagement de nos paroisses Proposition d’engagement : conclure une alliance pour une justice
  économique et écologique |  |